Faire avec ce que l'on a...

Bonjour à tous, je n'ai pas écrit sur le forum depuis longtemps mais je lis régulièrement les nouveaux messages.

Il faut dire que je ne me sent pas encore assez formé moi même pour apporter des conseils, et que mes arbres évoluant à leurs rythmes d'arbres, les questions ne fusaient pas.

Bref, j'ai aujourd'hui une question à la fois technique et philosophique qui me titille l'esprit depuis quelque temps et que je vais essayer de formuler...hum..assez clairement.

Mon coté madeleine de Proust m'amène à m'intéresser de plus en plus aux essences locales, en ce qui me concerne, pourtour méditerranéen, et moyenne montagne.
Je passe donc beaucoup de temps à observer la nature qui m'entoure, en quête notamment, mais sans me presser, de prélèvements éventuels.

J'utilise comme la plupart d'entre nous des substrats adaptés à la culture en pot mais je me suis fait la réflexion que, si les arbres sont locaux, les substrats ne le sont que rarement...

Comment faisait on du temps où il n'y avait ni akadama, pumice ou autre ?

Autrement dit, je me demandais si certains d'entre vous ont tenté un jour, de faire vivre leurs arbres avec des substrat "prélevés", et si tel est le cas, si des techniques issus de quelques débrouillardises et intuitions empiriques seraient apparus ?
Comme, dispositions de différentes couches, ajout de pierres, ou que sais je encore...

Je vous serai très reconnaissant de nous faire partager si tel est le cas, vos expériences en la matière.

Non pas que je souhaite remplacer le substrat de tout mes arbres, loin s'en faut, mais disons plutôt que je me laisserai bien aller à un projet de cet ordre, je l'avoue, assez naïvement puriste.
Pour autant, je ne voudrai pas compromettre les chances de survis des cobayes que j'aurai choisi.

Ouf, j'espère que vous saurez me pardonner ce si long message.
Merci d'avance.

Quand j'ai commencé, il n'y avait pas d'akadama etc... en vente.

Il n'y avait pas de bonsaï non plus et pas de livres sur les bonsaï en français.

Les mélanges utilisés étaient de la terre de jardin, du terreau et du gros sable ou gravier non calcaire.

Certains utilisaient de la terre rejetée par les taupes et séchées au soleil puis concassée. Les propriétés sont proches de celles de l'akadama.