Champêtre ou pas?

Voici un arbre ramassé sur un tas de déchets verts à la fac à la suite du nettoyage de printemps.
Etant donné que ce tas de déchets fut le résultat du nettoyage fait dans la matinée du petit chemin qui traverse un petit bosquet composé grosso modo de 10% Sureau, 40% érables champêtre et 50% érable sycomore; je me dis que c'est forcément un de ces trois arbres.
Je suis quasiment certain qu'il ne s'agit pas d'un sureau, par contre est-ce un champêtre ou un sycomore ?
Je serais fixé quand quelques feuilles se seront développées, mais bon on peut jouer aux devinettes!

Photo n°1


Photo n°2


Ceux qui auront bien deviné gagneront, je ne sais pas ma reconnaissance éternelle, une carte postale... je sais pô!

Comme le bout des feuilles est un peu rouge, je dirais un sycomore.

J'y ai pensé aussi, mais tout à l'heure j'ai vu un erable champêtre avec bout de feuilles rouge.
Je me demande s'ils ne finissent pas par faire des hybrides.

Je ne crois pas. Ce qu'on voit semble bien pointu pour des feuilles de champêtre.

Ce matin, j'ai pu observé que les jeunes feuilles semblaient avoir 3 lobes bien distincts.
Après quelques recherche je suis tombé sur ca


Source:http://floraurbana.blogspot.de/2010/04/rapport-de-linspecteur-des-bourgeons-3.html

Ca ressemble.

Je crois que j'ai du confondre les érables negundo, enfin leurs feuilles avec celles du sureau.

Bon bah voilà les feuilles pas encore tout à fait matures:





Je pense que c'est en effet un Negundo. Apparemment pas trop top en bonsai. Mais bon je voulais tester le "clip'n'grow", ca devrait le faire.
En tout cas très vivace, il a déjà des racines qui ont atteint les trous de drainage.

Ouh là !...

Je me suis toujours dit que c'est une variété qui avait droit au bonsaï, comme tous les arbres nés en France. Après tout, il y en a bien qui essaient les châtaigniers, les figuiers, les sycomores, voire même les... n'importe quoi

Mais j'avoue que mes tentatives n'ont guère été fructueuses :

Les branches du négundo sont très, comment dire,, "creuses" : elles sont constituées d'une moelle très poreuse entouré du bois. Et donc, quand on coupe, même en protégeant la coupe, il y a une sorte de tube mort et rapidement creux, et le risque de voir le bois en-dessous pourrir est assez important.

Il me semble, d'après mon expérience certes limitée mais pas tout à fait inutile, que la meilleure solution pour un Acer negundo est la conduite par pincement des jeunes pousses : pour ton arbre, c'est parfait

Mais comme il te faudra 12 à 15 ans pour en faire un bonsaï, ça te permettra de parfaire une qualité essentielle quand on a attrapé le virus, la patience

J'avais vu dans un bonsai création un article très complet sur l'acer negundo en bonsai justement. L'auteur : Ramsay kinani ou kigani (ma pauvre mémoire baisse)

Bon, c'était il y a 30 ans mais quelqu'un pourrait peut être le retrouver.

Mon ami Georges Grand avait aussi tenté l'aventure il y a une vingtaine d'années

http://georges.grand.pagesperso-orange.fr/bonsai/arboretum/n054/054p002.htm

en fait, c'est l'univers du bonsai (encore plus vieux)

De toute facon, je ne compte pas en faire un arbre de compet'. Comme la plupart de ceux que j'ai.
Pour le moment je vois mes arbres plus comme un moyen d'expérimenter.
Merci pour les infos AlainK. Je serais être patient, j'ai le temps de voir venir, je suis jeune.

Ramsey Kinamy, bonne mémoire Monique , je ne trouve pas son article, mais je suis tombé sur un fil de PB ici avec un arbre assez convaincant.
J'ai même trouvé un de tes posts avec une citation des Univers du bonsai 11 et 12!
Merci, pour le site de Georges Grand, ca donne une bonne première approche, même si je ne comprends pas l'intéret de faire un bois mort sur la fin.

C'est vrai, je me souviens d'être intervenue sur PB à l'époque. (En fait, j'y intervenais vraiment beaucoup autrefois)

Au sujet de Georges, effectivement l'intérêt sur un bois mort n'est pas vraiment évident. Il faut regarder ça en arrière.

C'est d'ailleurs pour ça que je déconseille d'acheter des livres anciens. Georges a expérimenté sans trop savoir où il allait avec des arbres qu'il avait sous la main. Parfois avec bonheur et parfois il s'est planté comme avec le chataigner.

Son grand mérite, c'est d'avoir consigné et photographié ce qu'il faisait sur plusieurs années. Il a fait avancer la connaissance et on en dispose maintenant avec d'autres informations pour pouvoir aller plus loin.

Quand il a fait ça, les informations étaient maigres et incertaines (traduite en anglais à partir du japonais et en français à partir de l'anglais) On a du mal à imaginer ça maintenant que l'information coule à flot un peu partout.

Monique a écrit:

Mon ami Georges Grand avait aussi tenté l'aventure il y a une vingtaine d'années

http://georges.grand.pagesperso-orange.fr/bonsai/arboretum/n054/054p002.htm

Oui, je me souviens avoir lu ces pages.

Je ne connaissais pas ton ami, mais quelque part, il m'a donné quatre bouts de bois quand dans ma vie il faisait froid

Je ne sais pas pourquoi ça me fait penser à aurillac, où j'ai vécu avant d'arriver dans le Loiret. Les gamins de l'école se moquaient de moi quand je disais "rose", eux disaient "rause"...



Comme quoi, on est toujours le blanc de quelqu'un...

PS :

Quand j'avais cinq ans, le premier noir que j'ai rencontré s'appelait Keita : c'était un joueur de foot, mon père était gardien de stadee et entraineur de l'équipe amateur.

Il m'a serré la main, et je lui ai demandé : "Tes parents, ils ne te disent rien que tu te roules dans le charbon comme ça ?.."

Il a éclaté de rire.

Bien des années plus tard, j'ai compris que ce n'était pas une question spontanée, que mon sale polak de père m'avait "donné" une façon d'accueillir un étranger. Un homme qu'il tenait en haute estime, mais s'il n'avait "rien contre les noirs", il n'aurait pas compris que sa fille se marie avec un noir.

Je ne suis pas sur que le tabou ait été si fort si son fils avait épousé une non-blanche : racisme et machisme font bon ménage (même si c'est une femme qui le symbolise) et pour les non-imbéciles, c'est évident.

Parceque, franchement, il y a un bon nombre d'imbéciles sur cette terre, mais bon, on peut essayer de leur apprendre la vie, le monde, leur apporter un peu de lumière...




(Le tablier de Voltaire)

Ton père a été formé à penser comme ça.

C'était une époque où ils avaient appris à l'école combien le colonialisme était bien pour les peuples colonisés.

C'est à cette même école que les livres d'histoire et de géographie du temps de mon grand père expliquaient aux petits français qu'il fallait se préparer à reprendre l'Alsace et la lorraine.

Il y a pas mal de trucs stupéfiants dans ces vieux bouquins.

J'ai même trouvé un bouquin des sciences des religions datant de 1890 (donc avant le nazisme) ou on expliquait que les races autres que blanches avaient les os du crane qui se soudaient quand ils étaient petits empêchant le cerveau de grossir. Les juifs avaient un statut à part, les os se soudaient au moment de l'adolescence.

C'est aussi un truc qui servait à l'enseignement.

La bonne question c'est : Qu'est ce qu'on met actuellement dans le crane des bambins et qui est tout aussi grave ?

Pas si facile la liberté de pensée. On nous prend tout petits et on entasse dans nos petits cranes tout un tas d'âneries sous prétexte d'éducation.
On lamine soigneusement tout ce qui dépasse. Restez dans le rang on passe au laser tout ce qui dépasse.

Ensuite, on continue avec les médias et là, il y a aussi matière à se révolter. Quand on dépiaute les infos...

Mais on nous a aussi appris à absorber les insanités des infos...

Monique a écrit:

Mais on nous a aussi appris à absorber les insanités des infos...

Attention, subversion !!! Il y a là de quoi exciter tous ces rexistes et autres nostalgiques du Blok "...qui foutent le bordel dans tous les pays du monde ..."

Ô tempora Ô mores

Je dis ça juste pour qu'on soit lucides quand on écoute des informations. Ecouter, analyser, dépiauter, ne pas prendre tout pour argent comptant.

esprit critique, libre arbitre ... valeurs en baisse

Pas du tout.

Valeurs universelles et essentielles seulement.