soucis xylophage sur un cotoneaster

Bonsoir,

Un membre de notre forum (Artbonsaï) nous pose une question concernant son arbre. La voici:

Citation :

soucis xylophage sur un cotoneaster lacteus assez vieux ( c'est un yamadori)
j'ai une floppée de bébète qui me résistent.

les plus destructeurs sont une sorte d'insecte chitineux noir, de 3-4mm qui creuse des galeries sous l'ecorce de l'arbre et depose aux sorties des galerie de petits tas de sciure.

comment les combattre efficacement sans mettre en danger l'arbre???

je vous ferais une photo du cotoneaster si vous etes sages

Les photos:

Ca ressemble à des scolytes cette histoire.

Dans ce cas, un bon insecticide systémique va leur faire leur affaire.

Pareil qu'Alexis. Embêtant.
J'utiliserais l'imidoclopride (systémique anti pucerons de Bayer). En arrosage + pulvérisations deux foid à 15 jours d'intervalle

J'avais utilisé la même recette sur un genévrier avec succès.

Bonsoir et merci.

Je transmet les messages, pour être sur qu'il les lises. Je lui avait transmis le lien vers ce post aussi.

Michel Sacal a écrit:

Pareil qu'Alexis. Embêtant.
J'utiliserais l'imidoclopride (systémique anti pucerons de Bayer). En arrosage + pulvérisations deux foid à 15 jours d'intervalle

Désolé de faire trouble fete, mais l'utilisation de l'imidaclopride de cette maniere n'est pas la plus raisonnable, car la partie prélevé par les racines est infime et le reste part dans l'eau qui s'écoule du pot et si elle n'est pas récupéré pollue.
La pulvérisation reste largement suffisante et efficace pour un traitement.
A savoir aussi que le scolyte est un ravageur qui s'attaque normalement aux arbres affaibli, quelque fois une ration d'engrais plus forte suffit à récupérer ces arbres.

C 'est par expérience que je réponds ainsi.
Pourquoi se priver de l'arrosage ?
Dans nos substrats, s'ils sont bien faits, leurs pouvoirs de CEC sont élevés et les molécules type imidoclopride sont stockées et relarguées. Si on n'utilise que du sable, évidemment ce n'est pas le cas... En plus l'imidocloride est un peu embêtante car justement elle est rémanante dans le sol très longtemps - un an - (et les écolos ne sont pas d'accord pour son emploi trop systématique)

Donc arrosage + pulvérisation.

Quant aux engrais : On a ce qu'on appelle le phénomène de trophobiose. Plus on en donne , plus on a de parasites. En effet on induit la formation de tissus verts aqueux, qui sont la proie des parasites.
A mon avis ce n'est pas une bonne méthode de lutte .
Par contre, amélioer les conditions d'hygiène et de culture, oui. Bon substrat drainant et aéré, air, soleil...

Michel Sacal a écrit:

C 'est par expérience que je réponds ainsi.
Pourquoi se priver de l'arrosage ?
Dans nos substrats, s'ils sont bien faits, leurs pouvoirs de CEC sont élevés et les molécules type imidoclopride sont stockées et relarguées. Si on n'utilise que du sable, évidemment ce n'est pas le cas... En plus l'imidocloride est un peu embêtante car justement elle est rémanante dans le sol très longtemps - un an - (et les écolos ne sont pas d'accord pour son emploi trop systématique)

Je maintiens quand meme ma position sur l'arrosage à l'imidaclopride, qui je penses n'est pas au mieux pour les microorganismes, mais bon aprés les gouts et les couleurs

Citation :

Quant aux engrais : On a ce qu'on appelle le phénomène de trophobiose.

Je pensais que c'était ça le phénoméne de trophiose ?

petits extraits de MS Encarta 2005 : Certaines fourmis recherchent un liquide sucré appelé miellat : ce produit est sécrété par des pucerons, que les fourmis élèvent et protègent soigneusement contre tout ennemi. Cette relation alimentaire très particulière est la trophobiose

Citation :

En effet on induit la formation de tissus verts aqueux, qui sont la proie des parasites.

Complétement d'accord avec toi, c'est d'ailleurs la premiere chose que font les arboriculteurs bio, ils arretent l'engrais chimique et passe à l'organique, voire des amendements orga pour limiter la pousse et donc les pucerons par exemple.

MS encarta se trompe...

Pour l'arrosage à l'imidoclopride on n'y peut rien.
Chaque fois qu'on fait un traitement chimique on pollue et il y a de la casse.
Il faut choisir. L'arbre ou la faune du sol.

Michel Sacal a écrit:

MS encarta se trompe...

Oui et non, mais effectivement j'ai trouvé ce que tu voulais m'expliquer à la page 10 de ce document.
www.abcdpresse.fr/pdf/ADDA%20-Testament_de_Keilling.pdf

sorry pour mon intrusion tony truant e

mais polution ........

il s'agit d'agir sur un Bonsaï ...

pas sur un pays entier

de plus (excusé mon exagération)

respiré produit du CO2

Je propose que l'on arréte de réspiré 5 minute par jour .....

non vraiment désolé pour cette intrusion
Tony Truant E

yok a écrit:

sorry pour mon intrusion tony truant e

mais polution ........

il s'agit d'agir sur un Bonsaï ...

pas sur un pays entier

Travaillant dans ce milieu et étant formateur sur les bonnes pratiques phytosanitaire, un geste isolé n'a pas d'impact mais répété par un million d'applicateurs cela change la donne !!!

Alors, quelle est la solution de rechange ?

Monique a écrit:

Alors, quelle est la solution de rechange ?

Comme je l'ai dis plus haut, une pulvérisation suffit à etre efficace, maintenant les scolytes s'attaquent au coeur du bois qui est une partie non irrigué, une fois à l'intérieur il est donc difficile voire impossible à déloger, maintenant si il est appliqué avant l'intrusion de ce ravageurs là il seras stoppé.
Maintenant c'est sur que pour prévoir une attaque de scolytes, il faut avoir une sacré chance et par la meme jouer au loto quand ça arrive , mais bon, aucune méthode n'est infaillible et je penses que le conseil de Michel concernant le bon entretien de l'arbre est trés vrai d'autant plus envers ce ravageur.

Je reste sur ma position pour l'efficacité : arrosage + pulvérisations
Pulvérisation seule : pas assez fiable.
Désolé