Cotonéaster : partir de rien...

Partir de rien, pour arriver à pas grand-chose, c'est tout de même un progrès considérable !



Par exemple, un plant spontané de coto ramassé dans le jardin. largeur du "tronc" : 4 mm.

On pourrait être tenté d'en faire une cascade (j'en fais aussi, avec de la pomme aussi, mais pas avec de la betterave ! ) :



Mais penser à un style à ce stade, c'est une vue de l'esprit : mieux vaut le laisser pousser, le cultiver. Si on veut le former dans un style précis, on a le temps : même engraissé à mort et dans des conditions optimum, il ne se développera en largeur de tronc que de quelques petits millimètres par an. Il sera toujours temps de ligaturer si on en a envie...



L'intérêt, c'est que les cotos de pépinières ont souvent des troncs très droits. Partir d'un jeune plant est certes un travail de longue haleine, mais permet d'avoir des mouvements harmonieux dès le départ et de former un nébari sympa.

C'est écoeurant : alors que j'ai des arbres travaillés depuis des années qui sont morts, celui-ci est en pleine forme :



Si ma sciatique veut bien me laisser un peu tranquille, je bêcherai un coin de jardin pour y planter les petits qui ont survécu : tous les cotos horizontalis par exemple, mais par contre, 2 ou trois seulement sur la douzaine de microphylla qui étaient pourtant des boutures de 2 ans.

Après rempotage, un an plus tard (avril 2013) :



Premières torsions, toujours en avril, un peu trop molles à mon avis :



Deuxième phase de torsions, octobre 2013, puis taille :





La suite dans quelques mois.

Bonjour Alain, merci de ne pas nous avoir oubliés.