Bonsoir,
C'est Léonard de Vinci qui a proposé cette équation, basée sur l'observation des arbres :
La somme des carrés des branches secondaires est égale au carré de la branche maîtresse. Cela vaut aussi bien sûr pour la somme de toutes les branches par rapport au tronc :
D2 = ∑di2, où i = 1, 2, ... n
Les travaux de Christophe Eloy, professeur de physique à l'univ. d'Aix-Marseille et actuellement chercheur invité à l'univ. de San Diego, Cal. proposent une autre interprétation de cette équation : jusque là, la théorie la plus couramment acceptées était que ces proportions découlaient des échanges de fluides, pour utiliser une métapghore de plombier, que les gros tuyaux se subdivisaient selon ce principe pour que les petits gardent le même débit.
D'après ses travaux, Christophe Eloy avance une autre explication : c'est la résistance au vent qui préside à cette équation, les arbres dont les branches "respectent" cette équation ont une bien meilleure résistance au vent et risquent moins de casser lors de tempêtes.
Quoi qu'il en soit, cela peut nous permettre de comprendre pourquoi certains arbres nous semblent plus "naturels" que d'autres : notre cerveau a assimilé ces données comme Monsieur Jourdain faisait de la prose.
La main de Dieu s'éloigne, et c'est tant mieux : il a tant à faire ailleurs (euphémisme), laissons la Science s'occuper de dendrologie.
Référence :
Site de Christophe Eloy
Un fichier .pdf (en anglais et avec plein de lettres grecques) est téléchargeable sur son site.